thermostat connecté vs programmable : lequel choisir en 2025 ? Scénarios jour / nuit / absence et bonnes pratiques — Solunergis

Introduction : régler finement, économiser durablement

En 2025, la maîtrise du chauffage reste le plus gros levier d’économies d’énergie à la maison. Deux solutions dominent : le thermostat programmable (simple, fiable, économique) et le thermostat connecté (pilotage à distance, automatisations, données). Dans tous les cas, viser 19 °C en moyenne et moduler intelligemment selon l’occupation (jour / nuit / absence) permet de baisser la facture sans sacrifier le confort. En France, la régulation à 19 °C est un repère réglementaire et le gouvernement renforce l’obligation d’équiper les bâtiments d’une régulation automatique pièce par pièce d’ici 2027 (décret n° 2023-444).

1) Thermostat programmable : la valeur sûre

Le thermostat connecté définit des plages horaires et des températures de consigne. On programme une journée type (réveil, départ, retour, nuit) et on répète la logique sur la semaine. L’atout majeur : la simplicité et la fiabilité, avec un coût contenu et des économies mécaniques dès qu’on abaisse la consigne quand personne n’occupe le logement.
En pratique, −1 °C ≈ 7 % d’économie de chauffage : même une baisse modérée sur plusieurs heures (nuit, journée d’absence) produit un effet net sur la facture.

Quand le privilégier ?

• Logements où l’occupation est prévisible (horaires réguliers).

• Systèmes de chauffage on/off classiques (chaudière gaz/fioul, radiateurs électriques basiques).

• Besoin d’un investissement minimal et d’un ROI rapide.

👉 À équiper : Thermostat Perry 03017 Blanc pour limiter les déperditions et stabiliser la température.

2) Thermostat connecté : confort, pilotage à distance & optimisation

Au-delà des programmes horaires, un thermostat connecté ajoute :

• Pilotage à distance (application mobile) pour adapter la consigne en cas d’imprévu (retour anticipé, départ prolongé).

• Fonctions intelligentes : détection d’absence, géolocalisation, prise en compte météo, apprentissage thermique du logement, parfois modulation via protocoles (ex. OpenTherm) pour faire varier la température d’eau et éviter le tout-ou-rien. 

Quand le privilégier ?

• Horaires variables (télétravail, déplacements) où l’appli évite de chauffer “dans le vide”.

• Chaudière modulante compatible (ex. OpenTherm) pour optimiser les cycles et l’efficacité saisonnière.

• En quête de données (historique, courbes) pour affiner les réglages au fil des semaines.

👉 À voir : Klima – Contrôleur de chauffage connecté – Boldr pour réduire la conso des périphériques qui restent sous tension.

3) Programmations types (jour / nuit / absence) prêtes à l’emploi

Les valeurs ci-dessous sont des repères à adapter à l’isolation et au système (radiateurs à eau, plancher chauffant, radiateurs électriques). La logique : confort quand on est là, éco quand on s’en va.

Semaine (travail)

• 6h30 – 8h30 : 19 °C (réveil et préparation).

• 8h30 – 17h30 : 16–17 °C (absence).

• 17h30 – 22h30 : 19 °C (retour / soirée).

• Nuit (22h30 – 6h30) : 16–17 °C (sommeil / pièces de nuit).

Week-end (présence élargie)

• Matin / journée : 19–20 °C selon activité et pièces de vie.

• Soir : 19 °C

• Nuit : 16–17 °C

Absence prolongée / vacances

• 14–16 °C (hors-gel selon région et bâti) + maintien d’un bruit de fond thermique pour éviter les surconsommations au redémarrage.

Astuce confort : gardez des écarts raisonnables entre les périodes (souvent 2 à 3 °C suffisent) pour éviter des relances trop “musclées”, surtout en logement peu isolé. Les autorités publiques et l’ADEME recommandent également de viser une moyenne de 19 °C sur l’ensemble du logement.

4) Programmable ou connecté : le bon choix selon votre système

Pour PAC et plancher chauffant, la régulation “douce” (petits écarts, courbe de chauffe / loi d’eau) maintient l’efficacité ; une modulation plutôt que des arrêts complets limite les relances énergivores.

5) Check-list d’achat et d’installation (anti-mauvaise surprise)

• Compatibilité chaudière / PAC : on/off vs modulation (OpenTherm).

• Zonage : pièces de vie vs nuit (vannes thermostatiques programmables utiles en collectif).

• Simplicité d’interface : lisible, boutons clairs, appli stable.

• Sécurité & données (pour les modèles connectés) : mises à jour, chiffrement, compte protégé.

• Mise en service : respectez la notice du fabricant, testez tous les créneaux (jour/nuit/absence), surveillez la température réelle la première semaine et ajustez.

6) ROI : à quoi s’attendre ?

Le gisement d’économies vient d’abord de la programmation (abaissement des consignes quand on n’est pas là) et du respect de 19 °C en présence. En moyenne, −1 °C ≈ 7 % sur le poste chauffage ; un thermostat programmable bien réglé fait déjà beaucoup, et un modèle connecté aide surtout à tenir la discipline quand les horaires bougent (départs/retours imprévus). Certaines sources annoncent des gains supérieurs en contexte réel (apprentissage, géolocalisation, météo), mais la méthode la plus robuste reste de programmer puis mesurer (compteurs d’énergie, relevés).

7) Mise en pratique avec Solunergis

• Passez au pilotage : Klima – Contrôleur de chauffage connecté – Boldr

• Supprimez les gaspillages cachés : SPC Clever Plug Mini - Prise connectée intelligente
  

• Eau chaude sous contrôle : Pommeau de douche haute pression avec filtre

• Optimisez l’environnement : pour un confort visuel économe

Conclusion : la stratégie gagnante

Commencez par un thermostat programmable bien paramétré ; si vos horaires sont variables ou si votre générateur modulant est compatible, un modèle connecté vous offrira la souplesse (et les optimisations) qui transforment la bonne théorie en économies réelles. Calibrez des écarts modestes (2 à 3 °C), visez 19 °C en présence, 16–17 °C la nuit et 14–16 °C en cas d’absence prolongée. Surveillez les premières semaines et ajustez finement : c’est là que se joue la performance.

FAQ (rapide)

Programmable ou connecté : qui fait économiser le plus ?
À paramètres identiques, c’est la programmation (abaissements cohérents + 19 °C en présence) qui produit l’essentiel des gains. Le connecté ajoute la souplesse (imprévus, météo) et la modulation si compatible.

Quels écarts entre jour et nuit ?
Souvent 2–3 °C suffisent. En logement peu isolé ou avec plancher chauffant/PAC, reste modéré pour éviter des relances énergivores.

Puis-je tout couper la nuit ?
Mieux vaut abaisser que couper totalement (selon bâti et système). L’objectif est d’éviter la sur-relance du matin tout en limitant la conso nocturne.

Quelles températures viser ?
Repère France : 19 °C en moyenne dans le logement ; 16–17 °C la nuit dans les chambres (selon confort).

Sources & ressources

• Références ADEME & service public (températures, 19 °C, gestes & programmation, applis connectées) :

  • “Les bons gestes pour un chauffage plus économique” — ADEME (19 °C, modulation des consignes). Agir pour la Transition

  • “Réduire sa facture de chauffage avec un thermostat programmable” — ADEME (−1 °C ≈ 7 %, applis de pilotage à distance). Agir pour la Transition

  • “À quelle température doit être chauffé un logement ?” — Service-Public.fr (repère réglementaire 19 °C). Service Public

  • “Bons gestes chauffage” — France Rénov’ (−1 °C ≈ 7 %). France Rénov'

• Obligation de régulation d’ici 2027 (décret n° 2023-444 + fiche ministérielle) :

  • Décret n° 2023-444 du 7 juin 2023 (Journal officiel). Légifrance

  • “Thermostats et calorifugeage” — Portail RT-RE bâtiment (ministère, synthèse et calendrier 2027). RT-RE-bâtiment

• Modulation / OpenTherm (compatibilités chaudières modulantes) :

  • Netatmo — Centre d’aide (algorithmes de modulation OpenTherm, loi d’eau). Netatmo